POURQUOI BALADE VERTE ?
Balade verte en Garlan, dont le nom a été imaginé par le CMJ, est plus qu’un circuit de randonnée puisqu’il comporte :
- 1 circuit principal de 19,3 km
- 1 variante de 13,4 km
- 4 circuits dits courts de 6,5 / 8,5 / 11,4 et 16,4 km
Ce qui permet donc de parcourir près de 30 km différents dont plus de 90% sur le territoire de Garlan. Le reste se situe sur les communes de Morlaix, Plouigneau et Lanmeur.
Suivant le parcours choisi, le dénivellé positif varie de 61 à 258 m.
Nos objectifs lors de la création de ces circuits étaient multiples.
Nous souhaitions que ces circuits soient accessibles à tous : aux randonneurs, aux cavaliers et aux cyclistes.
Nous souhaitions aussi que les gens puissent choisir un circuit adapté à leurs contraintes du jour – Temps disponible – Etat de forme.
Et enfin nous voulions faire découvrir ou redécouvrir le patrimoine garlanais.
Que ce patrimoine soit architectural, avec ses châteaux, ses manoirs, son habitat ancien qui comporte une avancée typique appelée kuz-toal.
Que ce patrimoine soit religieux avec son église du 17ème siècle, ses chapelles et ses croix.
Ou que ce patrimoine soit naturel, tel que la rivière du Dourduff et sa vallée, les chênes liège de Coat Raden, extrêmement rares en Bretagne, puisque la France possède seulement 1,6% de la forêt mondiale de chênes-liège, presque tous situés dans le sud .
Nous voulions aussi que l’on se souvienne de personnages locaux importants en parcourant les endroits et les rues qui portent leur nom, à savoir :
Alexandre Pichodou, né à Plouigneau , mais habitant à Keroriou dans son enfance et fréquentant l’école de garçons de Garlan. Il était pilote d’aviation et il disparu en mer en décembre 1936, au bord de l’hydravion, La Croix du sud, avec Jean Mermoz comme chef de bord.
Les 3 frères Lejeune, d’une fratrie de 7, nés à Garlan et habitant au Bois de la Roche, morts pour la France lors de la première guerre mondiale.
Et Tanguy-Prigent, qui n’était pas de Garlan mais de Saint-Jean-du-doigt, fut 6 fois ministre de l’agriculture et des anciens combattants mais aussi résistant lors de la seconde guerre mondiale.
Nous avons aussi voulu vous faire passer par des lieux, dont je ne sais pas s’il faut les qualifier d’historiques, de curieux ou d’insolites, tels que :
La trouée du chemin creux derrière Croas Men, qui aurait servi de meurtrière lors de la dernière guerre car les allemands croyaient à un débarquement près d’ici.
Il y a aussi la ruine du moulin du Bois de la Roche qui a servi de salle de bal aux français pendant la dernière guerre mondiale. Mais parfois les allemands qui avaient réquisitionné le château au dessus descendaient pour danser, ce qui provoquait la fuite des hommes présents, car réfractaires au STO.